Introduction – La confiserie magique
Paris, 1969 : après une nuit chaste passée à l’hôtel Hilton, Jane Birkin glisse un 45 tours de Yummy, Yummy, Yummy (I’ve got love in my tummy), énorme tube de l’époque, entre les doigts de pied d’un Serge Gainsbourg endormi : la première fois que j’ai entendu cette anecdote, ce n’est pas tellement la référence à Gainsbourg qui m’a ému, ni que le « Miam Miam » du titre puisse suggérer quelque activité gourmande : non, le simple fait que Jane Birkin cite un titre d’Ohio Express, groupe ô combien symbolique de la bubblegum music, dans une émission de télé française, a largement suffi à mon bonheur. Pourtant, alors que des titres de bubblegum pop ont été largement diffusés dans nos contrées par le passé, c’est comme si aujourd’hui personne, paradoxalement, n’en avait jamais entendu parler. Il semble qu’il en aille de même en matière de sunshine pop. Alors ? Faut-il désespérer ? Renoncer à partager ces subtiles gourmandises ? Pas de panique, il s’agit juste d’un problème sémantique. Ainsi, quand l’on parle de hip-hop, de glam rock, de hard rock, d’indie rock… la majorité des amateurs français de musique semble savoir de quoi il retourne. Pourquoi donc n’en serait-il pas de même pour le sujet de cet ouvrage ?
En réalité, il semble bien, chers lecteurs, que vous savouriez de la bubblegum pop et de la sunshine pop sans même le savoir !
Ainsi, si vous avez, au hasard, déjà siffloté Barbara Ann des Beach Boys (même la version des Martin Circus ou de la publicité pour Babybel), écouté les « Vanina -ah -ah –ah » de Dave en ignorant tout du Runaway de Del Shannon, chanté à gorge déployée Yummy Yummy Yummy, Sugar Sugar, Children of the Revolution (T.Rex), ou bien California Dreamin’ (The Mamas and The Papas) – ou même son adaptation en français par Richard Anthony… Si vous avez fantasmé sur les dessins animés de Hanna et Barbera en rêvant de rencontrer Scoubidou ou les Harlem Globe Trotters, adoré Toxic de Britney Spears et les frères Hanson en cachette de vos amis bobos fans de Björk, et même, infamie !, rêvé des Suédois d’Abba ou bien encore accroché un poster de Suzy Quatro ou de Kiss dans votre chambrette… Si vous ne pouvez vous empêcher de danser à l’écoute des premières mesures du Banana Split de Lio… j’ai bien peur que ce livre ait été spécialement conçu pour vous ! Plus récemment, vous vous êtes mêmes aperçus, gênés, que les Pussycat Dolls étaient plus sexy que les barbus à la mode d’Herman Düne : pas d’inquiétude, les pages qui suivent sont là pour vous décomplexer.
Dans les années soixante et soixante-dix, hélas, le grand public préférait les V.F. des yéyés et chanteurs de variétés aux titres originaux. Beaucoup pensent encore par exemple que Si J’avais un Marteau est un original de Claude François alors qu’il s’agit (là aussi) d’une reprise, en l’occurrence de Pete Seeger, l’un des pères spirituels du folk américain proto alter mondialiste, avec Woody Guthrie et Bob Dylan. Mais aujourd’hui, au vingt-et-unième siècle, le public francophone est plus libre de ses choix que jamais et son univers s’est largement ouvert au-delà des frontières hexagonales. Il n’y a donc jamais eu moment plus propice à une réévaluation critique.
Alors, faisons un rêve : vous êtes sur la plage d’un été sans fin, où, à mesure que le soleil nocturne darde ses derniers rayons orangés, vous faites griller des marshmallows. Vous êtes encore sous le coup du flash en forme de Banana Split récemment reçu lors d’un de ces extatiques concerts des Flaming Lips. Vous songez tout éveillé à cet Hawaii promis par une pochette de disque des High Llamas de Sean O’ Hagan… Ouvrez maintenant les yeux et ne perdez plus un instant : bienvenue, ma maison est la vôtre.
Vous savez être un esprit libre pour qui la notion de « crédibilité » rock, pop, techno, hip hop (ou tout ce que vous voudrez,) passe après celle, plus pragmatique et ô combien satisfaisante, de plaisir : là aussi, ces pages vous attendent.
L’histoire des musiques actuelles amplifiées (comme les nommerait un agent d’État) doit beaucoup plus que l’on veut bien l’admettre à ces musiques que l’on décrit comme étant légères. Je souhaite ici que ma modeste contribution vous donne l’envie d’en savoir plus.
La bubblegum pop, ce sont des mélodies accrocheuses, du bonbon sonore, des paroles joyeuses et naïves. La sunshine pop, ce sont des harmonies vocales élégiaques, des arrangements suaves mêlés au rythme entraînant du rock. Ces deux genres distincts, mais qui souvent se rejoignent font « snap, crackle and pops » dans les têtes, une vraie fête pour les conduits auditifs. En ces temps de morosité ambiante, voilà qui redonne du baume au cœur.
Installez-vous donc dans votre meilleur fauteuil en savourant votre boisson préférée, je vais vous guider vers des contrées magiques et insoupçonnées. Le paradis était pourtant là, à portée de la main, et vous ne le saviez pas ?
Bienvenue !
© 2008, Autour du livre.
51 reviews for Bubblegum & Sunshine Pop
4.67
/5Based on 3 rating(s)
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Jack Durieux
Cher Jean-Emmanuel (Deluxe c’est mieux que Dubois),
Un tout grand merci pour votre ouvrage (de référence si si!!) sur la Sunshine pop et la Bubblegum. Je l’ai dévoré et je compte bien le relire tellement je me sens en phase avec votre discours et vos choix esthétiques. Jack Durieux
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Pays de Cocagne
Le livre de Jean-Emmanuel Deluxe se lit comme un récit d’exploration en « Terra Incognita », ou mieux au Pays de Cocagne, ou tout est abondance, les maisons en massepain et toits de tartes, les rivières de miel. Les tribus et les personnages rencontrés y sont pittoresques et terriblement exotiques.
Alors que j’avouais sans trop de problème tout l’intérêt que je portais à la pornographie, j’ai longtemps gardé secrets certains de mes penchants pour des musiques douceâtres, trop arrangées, pour des styles pops qui sont aux rock ce que le chapon est au coq.
Le Rock rebelle (musique de mauvais goût s’il en est pourtant) épris de liberté édifia bien vite de nouvelles prisons ou le mépris tenait lieu de barbelés pour y enfermer tous ceux suspectés de déviance kitsch.
Ayant une longue habitude de la mise à l’index je résistais sans trop de mal, franchissant toutes les étapes de la déchéance : rejeté parce que préférant le rock au musette, puis parce choisissant Vince Taylor plutôt qu’Elvis (la copie par rapport à l’original), regardé avec inquiétude lorsque j’encensais Screaming Lord Sutch ou bien Hector, engendrant le mépris lorsque je recherchais les LP des Silver Apples.
Chez mon disquaire préféré, on me mettait de coté tout ce qui était considéré comme de mauvais goût et invendable. C’était bien pratique pour se constituer une discothèque intéressante et accessoirement ça évitait toute contamination.
Assumer la Bubblegum Music était beaucoup plus difficile, car lui était apposée l’accusation suprême : musique BASSEMENT commerciale (parce que bien sur les Stones, Grateful Dead ou le Jefferson Airplane ça ne l’était pas).
Je faisais donc profil bas (nulle envie d’être lapidé en place publique, ou traduit devant un tribunal du peuple) mais continuais à amasser tout ce qui m’intéressait, et entre autres ces disques sirupeux, délicieusement débiles et si excitants.
Mais rassurez vous cette clandestinité n’était nullement pénible, je savais qu’un jour le temps m’accorderait une revanche.
En fait plutôt qu’au chewing gum, j’ai toujours plutôt associé cette musique à une friandise étrange des années 50/60 qu’on appelait « aspire frais » et qui je crois n’existe plus.
Imaginez un bonbon sous forme de poudre très acidulée (et au parfum on ne peut plus synthétique) enfermée dans une capsule de pain cacheté (de l’hostie). Pour consommer on plantait dedans une petite paille de plastique fluo et l’on aspirait. D’autres préférait mâcher directement la capsule. Certains jour je mettais la poudre dans un verre d’eau (j’étais déjà passionné de chimie).
On s’étonnera qu’après, certains (dont je ne suis pas) soient passés directement aux rails de coke !
Vous ne saurez rien de plus sur ce livre. Achetez le et lisez le !
Et quand vous l’aurez terminé, soyez persuadé que des pans entiers du rock et de la pop restent encore cachés, ignorés du grand public, enterrés par ceux-là même qui auraient du vous en informer.
Faisons le vœu que d’autres francs-tireurs courageux à l’instar de Jean-Emmanuel Deluxe poursuivent ce travail d’exhumation et de réhabilitation.
Jean-Pierre TURMEL (UBIK76)
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Psychédélices pour enfants et bonbons acidulés pour adultes: le côté rose de la Pop pour Rockers tendres!
« Bubblegum & Sunshine Pop: la Confiserie Magique » (Les cahiers du rock) règle ses comptes avec les clichés virils du Rauque comme quoi toute bonne POP MUSIC devrait être un fromage RockFort à base de Blues fermenté… comme un concert des Stones (ou pire: un concert de Hallyday!). Meu’non Johnny Boy… il y a aussi des influences plus BarRock puisant ses mélodies aux sources du Classique (ie. ça ne vient pas que des tripes, Rocky, ça vient aussi du cœur… Et la Tendresse, Bordel !)
Inspiré du livre-référence: « Bubblegum Is the Naked Truth » de l’américaine Kim Cooper, il couvre les origines Novelty song (Bubblegum) et Barbershop music (Sunshine Pop), des premiers Strangeloves et Beach Boys/ Jan & Dean, en passant par l’âge d’or des groupes Kasenetz and Katz (1910 fruitgum company, Ohio Express…) et du son West-Coast (Association, Millenium/Sagittarius…), le Glam des Sweet et le Pop-punk des Ramones et autres Blondie des 70’s, pour terminer sur les Boy’s Bands des 80’s et Britney Spears (!) ou Allegra et Stereolab ou Fugu.
Bubble-gum? Des groupes récupérés ou montés de toutes pièces par des producteurs sans scrupules à l’intention du public pré-adolescent et aux paroles non-dénuées de double-sens. Sunshine Pop? En gros de la pop harmonique Californienne, post-Vocal Surf touchée par la vague psychédélique et surproduite… Tous deux sont des purs produits Studio!
Agrémenté d’interviews d’acteurs clefs de la scène (Tony Asher, Margo
Guryan…), tout est expliqué au néophyte! JED ayant pris le parti d’être
accessible au plus de monde possible, son texte reste pointu et facile à lire tout en n’étant pas exhaustif jusqu’à l’indigestion. Mais, ce qui semble une qualité peut aussi être un défaut car, justement à la lecture, on aurait aimé une oeuvre plus définitive! Et on peut déplorer quelques oublis flagrants: où sont passés les Rubettes et leur « Sugar Baby Love »? Que fait-on de la composante essentielle à la Sunshine qu’est la traditionnelle Broadway melody des comédies musicales?
Saluons néanmoins la sortie d’un tel écrit, une première en pays Ch’ti : il était temps, on en avait vraiment besoin, et Deluxe l’a fait !
La préface de Bertrand Burgalat, pote de Jean-Emmanuel et dont le label Tricatel est l’enclave pop en France, n’en rend l’exposé que plus authentique.