Introduction
The blues is the roots…Everything else is the fruits.
Willie Dixon.
Je tiens pour une chance de premier ordre d’avoir été imprégné durant toute mon enfance des grandes voix du blues. Pendant que les jeunes garçons de mon âge étaient bercés par les voix éternelles de la chanson française (Brassens, Brel, Aznavour, etc.), j’apprenais à me familiariser avec la musique du diable, matrice de toutes les musiques et donc de toute vie : le blues. Difficile à l’époque de soupçonner avec quelle profondeur l’esthétique de cette musique allait marquer mon être de son empreinte. Pourtant, toutes les musiques qu’il me serait donné d’entendre par la suite allaient être jugées à l’aune du blues. À cause du blues, ou plutôt « grâce » au blues, je ne suis jamais tombé dans la grande marmite du rock’n’roll. En dépit de son énergie contagieuse et de son authentique simplicité, je n’ai jamais vu dans le rock autre chose qu’une pâle copie du blues, orchestrée « par » et « pour » les blancs. Or mon éducation musicale m’avait conforté dans l’idée que c’était bien du sang noir qui coulait dans mes veines… Fort de cette conviction et doté d’une oreille musicale rompue au son des musiques profanes, j’avais compris que Little Richard, Chuck Berry ou Bo Diddley n’étaient pas des chanteurs de rock’n’roll : ceux-ci, à l’instar de leurs ancêtres, n’avaient jamais chanté autre chose que du blues ; simplement, ils s’étaient contentés d’en accélérer le tempo et ce faisant, avaient contribué à populariser un genre qui existait déjà depuis le début des années 40 : le rhythm’n’blues. Beaucoup de penseurs de la marge ont déjà démontré que le rock’n’roll, passé sa brève heure de gloire, ne fut en réalité qu’un mythe destiné à consolider l’histoire « officielle » de l’Amérique et à maintenir son peuple aussi loin que possible des véritables fondations de son histoire. Il suffit pour s’en rendre compte de prendre acte du destin tragique du King of rock’n’roll, Elvis Presley, qui emblématise à lui seul l’avènement du rock, sa longue histoire d’instrumentalisation et sa mort – après tout, « rock’n’roll IS dead », non ? Utilisé à tort et à travers, le mot rock’n’roll non seulement est une hérésie, mais en plus est devenu une sorte de bannière fourre-tout qui a perdu toute signification.
Mais dans ce livre consacré à -M-, l’heure n’est pas au recueillement car la musique de cet artiste, à bien l’écouter, ne rejoue pas la grande tragédie de l’histoire du rock. Elle s’inscrit plutôt dans la tradition du blues. Comprenez-moi bien : il ne s’agit pas ici de se complaire dans un révisionnisme vain et provocateur. Simplement, il s’avère crucial, afin de saisir l’essence de sa musique, de faire fi d’un certain nombre de préjugés, notamment celui ô combien erroné qui consisterait à juger l’artiste exclusivement au regard de sa posture de guitare-héros et à le cataloguer un peu trop vite comme un énième ersatz de rockeur. Cela serait bien trop réducteur pour aborder la musique d’un artiste qui ne prend pas sa source dans ce rythme binaire qui a changé à jamais la face du monde mais remonte plutôt à sa racine. Quoi de plus surprenant, me direz-vous, pour cet artiste foncièrement (post) moderne qui reste branché sur son époque comme le bobo sur son i-pod ? Mais à l’heure où les musiques les plus modernes sont souvent celles qui empruntent aux traditions les plus séculaires, il n’y a finalement rien de bien étonnant à tout cela.
Naturellement, il serait fort malvenu de nier à la musique de -M- un certain nombre de composantes rock. Son jeu de guitare, entre autres choses, doit beaucoup à Jimi Hendrix, probablement sa plus grande influence à ce jour. À bien des égards, Jimi Hendrix est un des rares artistes qui ait donné sens au mot rock’n’roll en l’amenant dans une autre stratosphère. Sa trajectoire dans le monde de la musique est unique dans le sens où elle témoigne d’un déracinement et d’une aliénation totale. Surnommé le « beatnick nigga » par ses compatriotes, Jimi s’est toujours senti à l’étroit dans la communauté noire et son microcosme rhythm & blues qui ne présentait pas l’ouverture d’esprit nécessaire pour accueillir sa soif de liberté. Il lui aura fallu s’exiler en Angleterre pour lâcher prise et créer une musique capable d’embrasser les extravagances de sa Stratocaster. Plus que la revanche du sideman rhythm & blues qu’il fut sur sa terre natale, la musique de Jimi Hendrix traduisait l’attitude d’un artiste en avance sur son temps, un artiste en décalage avec ses contemporains dont l’épanouissement et l’accomplissement ne pouvaient s’opérer que dans un « ailleurs ». De toute évidence, il n’y a pas eu un avant et un après Hendrix : comme Django Reinhardt, Jimi fait partie de ces guitaristes inégalables et de facto inégalés.
L’histoire est parfois pleine d’ironie : il a fallu que ce soit un noir qui incarne mieux que quiconque un genre musical inventé par les blancs ; il a fallu que ce soit un exilé qui restitue le rock’n’roll à son peuple. La musique populaire a toujours fonctionné ainsi : inventeurs VS recycleurs, avant-gardistes VS arrivistes, soldats de l’underground VS suppôts de la variet’… Dans le cas de Jimi Hendrix, l’ironie est double puisque ses frères de couleur n’ont jamais réellement adhéré à sa musique, pour la bonne et simple raison que celle-ci n’invitait pas à la danse et à la fusion des corps. À l’instar de Chuck Berry, ses prouesses de guitare-héros l’ont aliéné de sa propre communauté, faisant de l’artiste un paria, certes, mais sûrement pas un renégat. Car la musique de Jimi Hendrix transpire le blues et pue le funk à plein nez. En cela, l’artiste ne s’est jamais coupé de ses racines « ethniques ». Jimi jouait le blues comme personne, avec une liberté et une inventivité incomparable. Jimi ÉTAIT le blues : même quand il le dépassait, il restait fermement ancré dans ses racines. Là réside peut-être tout le paradoxe de sa musique : plus il touchait à l’inconnu et au sacré, plus il faisait resurgir les fantômes du blues. Curieusement, la musique de Matthieu Chédid semble vouée à la même issue : plus elle cherche à butiner dans d’autres musiques, plus elle nous donne à entendre ce qui la constitue fondamentalement – once again ladies and gentlemen… the blues.
Mais pourquoi, à l’ère des machines et du tout synthétique, pourquoi donc s’enticher de cette musique vieille comme le monde ? Eh bien tout simplement parce qu’on en a jamais fini avec le blues et qu’on le retrouve toujours en filigrane derrière les musiques qui nous meuvent et nous émeuvent. Parce que le blues est la musique de l’âme ; parce qu’il nous arrache des larmes ; parce qu’il est sans aucun doute l’une des musiques qui exprime au mieux le sentiment trouble d’être en vie, l’expérience de la vie dans ce qu’elle a à la fois de beau et de tragique. Cela, je ne l’ai compris que tardivement car pendant longtemps j’ai préféré les fruits aux racines. Adolescent, le blues me paraissait être une musique pour le moins anachronique qui ne pouvait répondre à mes attentes de nouveauté. Je choisissais plutôt de me tourner vers des genres en apparence beaucoup plus révolutionnaires tels que le reggae et le hip hop qui représentaient, l’un pour son riddim chaloupé et l’autre pour son beat dévastateur, des sons bien plus modernes directement branchés sur le pouls de ma génération. Mais plus je m’efforçais de me construire loin du blues, plus j’étais rattrapé par ses racines…
Ma « rencontre » avec Prince fut probablement le catalyseur de cette prise de conscience. Si l’on me demandait de résumer l’œuvre de ce génie en une chanson, ce serait incontestablement Kiss. Tout d’abord pour des raisons affectives puisqu’elle représente ma toute première incursion dans l’univers princier. Cette chanson a bouleversé le cours de mon existence, probablement parce que je n’avais jamais rien entendu de tel auparavant : j’eus l’impression d’être subitement projeté dans un futur que même le plus grand des romans de science-fiction n’eût été en mesure de toucher. C’est bien la qualité « mythique » de cette chanson, qui ne semble pas impliquer de « passé », qui me plongea dans un « à-venir » à la fois effrayant et excitant. Kiss était et demeure encore aujourd’hui le son du futur, c’est-à-dire le son de ce qui n’existe pas. Au-delà de son esthétique spartiate avec son beat minimaliste et ses étranges motifs de synthétiseurs, Kiss possède cette qualité si rare d’appartenir à un autre espace-temps. L’aura de cette chanson – qui, soit dit en passant, reste à mes yeux LE plus grand tube de l’histoire de la pop – semble bel et bien dépourvue de toute « historicité ». C’est pourquoi chaque nouvelle écoute est comme une première écoute : je ne me lasse pas de (re)découvrir indéfiniment ce petit bijou de composition. Mais il y a plus : croyant l’avoir digérée, je réalisai quelques années plus tard que Kiss, à travers sa structure et sa progression d’accords I-IV-V, n’était en réalité rien d’autre qu’un bon vieux blues légèrement altéré. Cette chanson aux accents futuristes ne présentait rien de nouveau dans son essence même. Une fois de plus, le blues tirait les ficelles…
J’eus la même révélation lorsque je succombai pour la première fois à la pulsation magique du reggae via Bob Marley. Outre sa voix haut perchée qui se veut le réceptacle de toute la souffrance de ce bas monde, ce qui frappe à l’écoute de ses enregistrements est la qualité intrinsèquement bluesy de ses arrangements de guitare. Ses deux principaux guitaristes, Al Anderson et Junior Marvin, ont su insuffler à sa musique une dimension universelle à travers leur sensibilité blues. D’où cette réflexion : c’est en effet grâce au blues que le plus grand des prophètes rasta est parvenu à exporter son reggae insulaire et à conquérir le monde, devenant le plus grand des prophètes (tout court). Quelques années plus tard, j’eus la confirmation de mon intuition en apprenant qu’un certain Donald Kinsey avait participé à l’enregistrement de Rastaman Vibration en 1976 et avait intégré les Wailers pour leur tournée consécutive (immortalisée par l’enregistrement Live At The Roxy). Jeune guitariste prodige noir américain de l’Indiana, Kinsey avait dirigé le blues band d’Albert King à l’âge de dix-sept ans avant de trouver son salut sur l’île des rastas – il rejoindra par la suite la formation de Peter Tosh, Word, Sound and Power. Tout était donc clair…
Ainsi, le plus clair de mon enfance fut bercé par les grandes voix du blues. Des voix tour à tour nasillardes, rocailleuses, criardes, gutturales, discordantes. Des voix presque surnaturelles qui m’invitaient à repenser de façon radicale les frontières pour le moins poreuses entre la musique et le bruit, l’harmonie et la dissonance, le beau et le laid. Ces voix se nommaient Willie Dixon, Jimmy Rushing, Big Joe Turner, Howlin’ Wolf, Eddie ‘Cleanhead’ Vinson, T-Bone Walker, Buddy Guy, B.B. King et j’en passe… Ces chanteurs ont eu une influence inestimable sur ma façon d’écouter : ils ont contribué à forger mon goût pour les voix « atypiques », ces voix qui semblent faire écho à tout ce que le monde comporte de mystérieux. Mais plus encore, ces voix intemporelles possèdent cette qualité intimiste qui vous place dans la plus secrète des confidences. Cette chaude intimité, celle qui crée l’illusion d’être l’unique récepteur d’un chant qui de toute façon ne peut s’adresser qu’à vous et vous seul, on la retrouve dans le phrasé melliflu des crooners américains comme Frank Sinatra, Nat King Cole, Harry Belafonte, Sam Cooke ou encore Chet Baker. Mais l’on s’en approche aussi à travers la voix de -M- qui fait resurgir dans un même élan les voix de mon enfance et les mythes du blues. La sincérité de son chant, la fragilité de son falsetto, cette voix brute et imparfaite à la virginité assumée, bref la conjugaison de tous ces éléments me pousse à croire que cet artiste ingénu s’inscrit dans la droite lignée de la grande tradition orale du blues. Qui plus est, comme la plupart des voix de mon enfance, Matthieu Chédid s’accompagne d’une guitare pour conter ses petites histoires, se faisant ainsi le dépositaire d’un certain héritage de la poésie orale contemporaine – celui des rambling men et autres artistes de talkin’ blues. Évidemment, sa musique n’y est pas étrangère. Nous voilà en présence d’un artiste français qui réinvestit avec élégance les harmonies bâtardes du blues. Ses chansons regorgent de ces accords de septième de dominante qui lui permettent de mélanger tous azimuts intervalles majeurs, mineurs et diminués. Il suffit de réécouter attentivement les exaltations et lamentations du chant de sa guitare pour y trouver un goût prononcé pour les chromatismes, ces motifs hybrides qui se jouent des schémas harmoniques classiques. Mais surtout, sa musique présente un recours obsessionnel aux blue notes qui ont donné au blues et à la musique afro-américaine ce climat expressif si particulier. Ces notes flottantes, équivoques, entre majeur et mineur – ces notes qui contestent les intervalles rigides de la musique occidentale – foisonnent dans la musique de -M- : elles situent l’artiste dans un « entre-deux » qui tend à caractériser idéalement sa musique fondamentalement impure.
Pour autant, la qualité intrinsèquement bluesy du jeu de Matthieu Chédid et de sa musique ne saurait se réduire à quelques blue notes. Aussi permettez-moi cher lecteur, afin de mieux vous en convaincre, de revenir un instant sur ma propre expérience live de -M-, une expérience fondatrice qui constitue la pierre angulaire de ma réflexion.
© 2008, Autour du livre.
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Ma Rion
Je dévore le livre, pas encore fini mais presque, il est simplement génial. Même si je connaissais déjà pas mal de choses sur lui, j’en apprends beaucoup, des analyses sur ses chansons au reste, tout y est !
Jerome
Splendide ! Ce livre nous immerge littéralement dans le monde fabuleux de M. Dans un style enjoué et toujours avec distance, l’auteur dissèque l’oeuvre de l’artiste, depuis la genèse de son univers jusqu’à l’exubérance de ses concerts. Ce livre évoque à merveille l’émotion suscitée par ses chansons sur scène.Je vous le conseille vivement !
Dany
Loin des biographies classiques, ce livre nous dévoile tout et absolument tout sur le personnage de -M-. On apprend à y connaitre Matthieu, ses influences, sa musique et ses mots, son entourage…Un livre très bien fait et qui m’a beaucoup plu.